Une étude scientifique a révélé pour la première fois que les traumatismes climatiques causés par les catastrophes naturelles peuvent entraîner des troubles cognitifs à long terme.
Après les incendies massifs de Californie en 2018, de nombreux survivants continuent de lutter pour contrôler les pensées et les distractions particulièrement intrusives.
C’est cette rechute et son impact sur un grand nombre de personnes qui justifient de distinguer le traumatisme climatique du stress post-traumatique.
Les expériences de stress et de traumatisme liés au changement climatique sont différentes conclu cette étude.
Les effets sur la santé sont également quelque peu différents, les scientifiques ont découvert une forte prévalence de dépression et d’anxiété associées aux traumatismes climatiques.
L’effet est d’autant plus grand que les dommages causés par le feu en question auprès des personnes touchées.
Les chercheurs s’attendent à des résultats similaires pour les dysfonctionnements cognitifs et cérébraux dans d’autres environnements à risque climatique.