Le secteur industriel est l’un des piliers de toute économie florissante, un véritable levier de croissance. Il est par ailleurs responsable de l’émission d’environ 18 % des gaz à effet de serre (après la production de l’électricité, 4 % et les transports, 25 %).
Entre la période de 1990 et 2019, l’industrie a considérablement diminué ses émissions, surtout pendant la crise de 2008 qui a réduit le volume de production, mais ça reste insuffisant. Il est de ce fait important de mettre en place des procédés et des pratiques visant la décarbonation de l’industrie.
Plusieurs gouvernements, à l’instar de la France et le Canada, ont déployé des budgets colossaux pour guider la transition de l’industrie et garantir une réduction importante des émissions de gaz à effets de serre. Cela consiste à Remplacer les énergies fossiles (gaz, pétrole et charbon) dans les industries lourdes par des substituts renouvelables ou bas carbone tel que l’électricité.
La mise en place de ces énergies de substitution n’est pas aussi simple, car leur production nécessite une grande quantité de matériaux, ce qui n’est pas écologique.
Pour réussir à relever ce défi la sobriété énergétique, qui consiste en la diminution des consommations d’énergie par des changements de modes de vie et des transformations sociales, est de mise.
Une autre solution est de limiter l’émission de méthane, un gaz à effet de serre émis par les procédés industriels. Pour ce faire, il faut réduire l’exploitation des énergies fossiles, ou du moins gérer les fuites du méthane. Cela en adoptant un système de capture pour empêcher qu’il ne soit libéré dans l’atmosphère.