La pollution plastique débute dès le commencement de la production d’un produit en plastique. Contrairement aux idées reçues, les microplastiques ne sont pas créés seulement quand le produit devient déchet, mais c’est tout au long de son cycle de vie. Et ceci n’est pas sans répercussions sur notre santé.
Les femmes sont particulièrement plus exposées à la pollution plastique en raison de leur taux élevé d’œstrogènes et de leur volume de graisse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elles sont plus sensibles aux perturbateurs endocriniens présents dans les matières plastiques.
Stockées principalement dans les tissus adipeux, ces toxines augmentent les risques d’infertilité, de cancers du sein et du côlon, ainsi que les maladies chroniques telles que la maladie de Crohn ou l’endométriose. Ces perturbateurs peuvent également favoriser l’obésité, le diabète, les maladies neurologiques et les malformations congénitales.
Par ailleurs, sous l’influence sociale, et en vue de rentrer dans les standards de beauté, les femmes utilisent quotidiennement environ 15 produits de beauté qui contiennent probablement du plastique. De nombreuses marques de cosmétiques ajoutent en effet intentionnellement des microplastiques dans leurs produits, sans oublier leurs emballages qui sont généralement fabriqués en plastique.
Ces microplastiques, aussi connus sous le nom de « microbille », sont présents dans les exfoliants, les dentifrices, les shampoings et les crèmes pour le visage et autres. Pour les repérer, il suffit de vérifier la liste des ingrédients qui contiennent souvent les termes « polyéthylène, polypropylène ou polyéthylène téréphtalate ».