Beaucoup n’ont peut être jamais entendu parler des cubeSats et ne savent rien sur ces engins spatiaux.
Appelés également nanosatellites en français ou nanosats, il s’agit de satellites artificiels utilisés pour les engins de très petite taille (moins de vingt kilogrammes). Leur forme basique, appelée 1U, est un cube de 10 cm × 10 cm × 10 cm. Leur poids ne doit pas excéder les deux kilogrammes.
Ce concept est né en 1999, à l’initiative de professeurs de l’Université d’État Polytechnique de Californie et celle de Stanford. Il a pour but de permettre aux étudiants d’avoir une expérience pratique et abordable dans l’exploration spatiale. Ainsi le premier prototype a vu le jour en 2003 et depuis une cinquantaine de pays ont lancé plus d’une centaine dans l’orbite.
Depuis 2022 et après le développement d’équipements spécifiques, ces cubeSats sont de plus en plus utilisés pour des applications professionnelles. Il s’agit particulièrement du domaine de l’observation terrestre, à l’instar de la prise d’images de la terre avec des résolutions et des bandes spectrales différentes.
Cependant, leur utilisation se heurte à la limite de leur taille. En effet, cette dernière affecte négativement l’énergie disponible, la mobilité et la capacité de la charge utile. Pour cela, les laboratoires ainsi que les industriels redoublent d’efforts pour mettre au point des produits plus compacts et moins énergivores.