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L’huile d’olive : Ses effets contre les maladies neurodégénératives

L’huile d’olive, pilier de la cuisine méditerranéenne, s’avère être une ressource inestimable, non seulement dans le domaine culinaire, mais également en matière de santé, grâce à ses multiples bienfaits.

Certaines études ont mis en évidence son efficacité dans la prévention des maladies neurodégénératives. Les conclusions présentées lors de la réunion annuelle de l’American Society indiquent qu’une consommation quotidienne modérée, même en quantité limitée (une demi-cuillère à soupe), pourrait réduire de 25% le risque de décès lié à la démence chez les non-utilisateurs réguliers d’huile d’olive.

Bien que ces constatations soient basées sur des observations, elles encouragent à privilégier l’huile d’olive par rapport à des alternatives telles que la margarine ou la mayonnaise dans l’alimentation.

Un des éléments bioactifs présents dans l’huile d’olive, l’oléocanthal, semble montrer des capacités prometteuses pour la prévention de la maladie d’Alzheimer. Des recherches menées à l’Université de Louisiane à Monroe ont révélé que l’oléocanthal pourrait favoriser l’élimination des bêta-amyloïdes, considérés comme des contributeurs à la maladie d’Alzheimer, des neurones.

Cette conclusion, qui est désormais appuyée par des études plus récentes, découle d’une expérimentation impliquant des souris. Les chercheurs ont observé les effets de l’oléocanthal in vitro (sur des neurones isolés) et in vivo (directement dans le cerveau).

Ce traitement à base d’oléocanthal a démontré sa capacité à réduire la présence de deux protéines impliquées dans la transmission des bêta-amyloïdes : la glycoprotéine P et le LRP-1 (récepteur de lipoprotéines de faible densité apparenté à la protéine 1).

Bien que cette recherche encourage l’adoption d’un régime méditerranéen en raison de ses avantages potentiels dans la lutte contre la maladie d’Alzheimer et la réduction des risques de démence, des investigations ultérieures seront nécessaires pour affiner notre compréhension des liens entre la réduction des bêta-amyloïdes et l’effet sur la prévention de la maladie d’Alzheimer.

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