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Ces débris orbitaux qui menacent les missions spatiales

Depuis le début de l’ère spatiale en 1957, l’espace a été encombré par des débris résultants de lanceurs, véhicules et instruments hors d’usage, exacerbés par des explosions et collisions. Les explosions orbitales, principalement causées par des résidus d’énergie, sont actuellement la principale source de ces débris. Des efforts sont en cours pour désorbiter les engins spatiaux en fin de mission, mais les progrès sont lents​​.

L’ESA, via son Programme de sécurité spatiale, travaille sur le développement de technologies pour renforcer les mesures préventives contre les débris. Des directives et normes internationales ont été établies pour guider vers une utilisation durable de l’espace. Ces mesures comprennent la conception de lanceurs et de véhicules spatiaux moins susceptibles de générer des débris, la passivation des véhicules en fin de vie pour prévenir les explosions, l’éloignement des missions terminées des satellites opérationnels, et l’évitement des collisions en sélectionnant soigneusement les orbites​​.

Le nombre croissant de débris pose un problème significatif, avec des augmentations alarmantes du nombre de fragmentations accidentelles en orbite chaque année. Ces fragmentations surviennent à la suite de collisions, explosions, ou problèmes électriques, et leur fréquence est en hausse​​​​.

Néanmoins, des progrès sont observés. Un nombre croissant d’acteurs spatiaux s’efforce de respecter les directives internationales, avec une conformité partielle remarquée parmi les satellites et les lanceurs. De plus, une majorité de petits satellites lancés dans des orbites basses se désintègrent naturellement, respectant ainsi les mesures d’atténuation des débris​​.

L’ESA souligne l’importance d’une plus grande conformité aux règles d’atténuation des débris pour un usage durable de l’espace. Les satellites en orbite géostationnaire montrent un taux élevé de conformité, motivé en partie par des intérêts commerciaux​​.

En conclusion, bien que la situation des débris spatiaux soit inquiétante, des signes d’amélioration sont présents. Une approche proactive et des investissements dans de nouvelles technologies sont nécessaires pour répondre à l’augmentation du trafic spatial et prévenir des scénarios catastrophiques comme le syndrome de Kessler. L’ESA joue un rôle actif dans la promotion d’une utilisation durable de l’espace, soutenant les recommandations du Comité des utilisations pacifiques de l’espace extra-atmosphérique des Nations Unies​​.

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